Tout savoir sur la Basse vision

A qui s’adresse la consultation Basse Vision ?

-A toute personne, quel que soit son âge, qui veut apprendre à utiliser ses possibilités visuelles restantes, si minimes soient-elles.

Quelques exemples de pathologies concernées :

- DMLA

- glaucome,

- rétinopathie diabétique,

- complications rétinienne de la myopie forte,

- problèmes rétiniens autres,

- AVC,

- trouble de la cornée…..

Pourquoi la consultation Basse Vision ? Comment se déroule le bilan Basse Vision ?

Comment se déroule le bilan Basse Vision?

Le bilan basse vision dure une heure et est remboursé par la sécurité sociale sur prescription médicale.

Il est conduit par l’orthoptiste en fonction de la pathologie, de l’âge du sujet, des plaintes décrites et de ses besoins propres en rapport avec ses activités. Il débute par un interrogatoire précis et se poursuit par une série de tests fonctionnels.

Il permet :

  • D’identifier les difficultés rencontrées par la personne dans sa vie quotidienne (déplacements, gestion administrative, lecture, communication, vie sociale), ses besoins et ses attentes.
  • D’évaluer la perte d’efficience (lenteur, incapacité) dans certaines activités comme l’écriture, la lecture…
  • D’évaluer les capacités visuelles restantes,
  • De donner du sens au patient et à son entourage à cette « mal-vision », souvent incompréhensible et de l’aider à mieux cerner ses possibilités,
  • D’établir et de construire avec lui un projet de rééducation ou de réadaptation,
  • De dispenser explications, conseils et de faire une première approche concernant les aides visuelles.

Dans notre cabinet, nous accompagnerons le patient à trouver la ou les aides visuelles les mieux adaptées à ses besoins et à son potentiel visuel. Parmi le matériel proposé, il pourra tester: filtres, verres solaires, loupes à main, loupes électroniques, télé-agrandisseur, lampe basse vision, pupitre, livres et revues en caractères agrandis, etc.

 

Pourquoi la rééducation Basse Vision?

 

  • Pour récupérer, pour guérir ? NON
  • Pour apprendre à voir autrement :
    • voir autrement pour faire autrement,
    • Voir autrement pour percevoir et se percevoir
  • Pour permettre une restauration partielle de la vision fonctionnelle, c’est-à-dire de l’efficacité visuelle,
  • Pour limiter la dépendance et les risques liés à la basse vision (chutes, isolement, stress…)
  • Pour réduire les signes fonctionnels (douleurs, fatigue)
  • Pour favoriser un maintien de qualité de vie.